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Mer calme

Les psy...chologies

  • wgrognierpsykho
  • 19 déc. 2023
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 janv. 2024

Les sous-disciplines de la psychologie

Sommaire

Introduction

  1. La psychologie clinique

  2. La psychologie cognitive

  3. La psychologie développementale

  4. La psychologie différentielle

  5. La neuropsychologie

Schéma de synthèse

Conclusion

Pour aller plus loin


Introduction

Il a été vu, dans un précent article que le préfixe "psy", auquel le langage courant ramène souvent, recouvrait plusieurs professions dont les nejuex et façons de travailler différaient. En restant sur la dimension du psychologue, dont l'abord clinique a été traité dans un autre article, il est possible de s'intéresser aux sous-disciplines de qui se cachent derrière cette dénomination.

Au préalable, il est rappelé que "la psychologie fait partie des sciences humaines. Elle vise en l'étde des faits psychiques, des comportements ainsi que des processus mentaux. La psychologie est exercée par des psychologues, qui ne sont ni des médecins, ni des paramédicaux (Dictionnaire médicale).


Ses objets d'étude peuvent être de nature sociale ou individuelle. Dans le premier cas, elle a pour objet une population ou un groupe d'individus. Elle vise à identifier l'impact de facteurs environnementaux sur les comportements, et à déterminer pourquoi ils induisent une déviance face à la norme et à la loi. Exemple : l'étude des comportements d'une foule. Dans le second, elle vise à porter son intérêt sur une seule personne dans ses composantes psychiqes et phuysiques en considérant sa plainte, ses symptômes et sa demande. L'enjeu du travail étant d'obtenir une atténuation ou une disparition desdits symptômes. Exemples : deuil ; phobie ; traumatismes.


1. La psychologie clinique

psychologie clinique

Elle est ici abordée rapidement car détaillée dans un précédent article. Cette discipline procède à l'étude approfondie de cas individuels afin de mettre en lumière les particularités ou les altérations du fonctionnement psychologique d'une personne.


A fin de rappel, pour mener ses missions, le psychologue clinicien a à sa disposition : l'entretien clinique où dans le maniement du transfert, il écoute, questionne et reformule. En dehors de ce dernier, il peut être amené à effectuer des bilans psychologiques, qui se composent des tests d'efficience intellectuelle, dits couramment "tests de QI". Il se composent également des tests projectifs (Rorschach, TAT, CAT, PN...).


2. La psychologie cognitive

psychologie cognitive

Le cognitivisme au sens large constitue un paradigme qui infère des constructions inobservables entre un stimulus et sa réponse. Cela sur la base des phénomènes observables. Le cognitivisme au sens plus étroit, fait référence au modèle de traitement de l'information. La façon dont ces informations sont représentées au plan mental, comment elles sont stockées et récupérées.


La psychologie cognitive est une discipline dont l'objet principal est l'éutde des processus d'acquisitin des connaissances, des apprentissages et du traitement de l'information. Au plan expérimental, le psychologue chercheur établit une méthode qui vise en l'élaboration de connaissances par l'expérimentation.


Fort de ses bases de connaissances et de ces postulats, le psychologue cognitiviste en exercice s'inscirt dans les "thérapies cognitivo-comportementales" (TCC). Elles sont aussi appelées "thérapies brèves". Dans cette approche, il est considéré qu'un trouble, tel qu'une phobie ou une addiction est avant tout un comportement inadapté. Il s'est opéré chez la personne qui la vit, la subit, en souffre, un apprentissage, plus ou moins conscient et volontaire. Celui-ci étant inscrit dans le schéma mental, le comportement associé demeure actif. Dit autrement, la trace laissée par des expériences appartenant au passé, dans des circonstances particulières demeureraient présentes, malgré l'absence du contexte déclencheur.


Un exemple avec la dépendance à une substance (alcool, tabac, drogue...). La consommation a apporté un bénéfice nécessaire à un instant donné. Ce contexte, l'événement cause se trouve avoir disparu, ou pas. L'individu n'ayant pas trouvé d'autre solution pour faire face à son stress a inscrit un processus tel que : en présence de ce stress, je réagi ainsi pour m'apaiser et ce malgré ma volonté. On peut ici parler de comportement compulsif. Au début la consommation apporte un bénéfice, un plaisir puis accoutumence faisant, il est nécessaire d'augmenter la dose ou alors il y a consommation sans intérêt ni bénéfice particulier.


Cet apprentissage, nécessaire à un instant donné, qui se perpétue en l'absence de besoin est la conséquence sur laquelle la thérapie vient travailler. L'enjeu étant de modifier, remplacer ou supprimer le comportement inadapté pour aller vers le besoin actuel du patient. En reprenant l'exemple d'une consommation quelconque, ce peut être un arrêt total ou partiel.


Pour y parvenir, les enjeux visés par la thérapie sont :

  • Se concentrer sur les conséquences de l'événement premier ;

  • Amener le patient vers un changement durable de son comportement ;

  • Construire des procédures objectives, et donc reproductibles, au fil du temps


Explication en vidéo par l'AFTTC.


3. La psychologie développementale

psychologie développementale

La psychologie développementale est une discipline qui utilise de manière privilégiée les faits de développement pour élaborer une théorie générale du fonctionnement psychologique du sujet et sa capacité à s'adapter à son environnement.


La psychologie développementale a pour objets d'étude : la percetion ; la motricité ; le raisonnement ; la mémorisation et la socilisation. Ces différents aspects étant étudiés sur toute la population : nouveau-né, enfant, adolescent, adulte et personne âgée.


Le psychologue développemental, par son bagage universitaire est en mesure de conseiller la famille et les membres qui la composent : parents, adolescents et enfants. Il peut aussi accompagner par la prise en charge individuelle. Ce notamment pour les enfantsà besoins spécifiques, aux comportements particuliers et aillants des difficultés individuelles ou interindividuelles. Dans la rencontre, le psychologue détermine là où se situe la personne dans son développement. Suite à quoi, il recommande des mesures pédagogiques et thérapeutiques et organise les conditions nécessaires au bon développement des jeunes rencontrés.


Ce travail de conseil s'exerce aussi au sein des institutions visant l'accompagnement des enfants et adolescents, avec toujours comme ligne directrice, la protection et le développement. Pour y parvenir, sont étudiés : l'environnement dans lequel le sujet évolue et ses besoins (plus ou moins spécifiques selon les cas et les pathologies en tension).


pour mener à bien ses missions, le psychologue mène des diagnostics et interventions auprès des parties prenantes qui constellent autour de l'enfant ou de l'adolescent. C'est donc une alliance thérapeutique qui s'instaure entre le psychologue, la famille et, au besoin, d'autres professionels : médecins, enseignants, travailleur sociaux ou juristes.


3. La psychologie différentielle

psychologie différentielle

La psychologie différentielle est une discipline ayant pour objet de rendrecompte des différences inter/intraindividuelles ou inter/intragroupes. Elle recherche les facteurs responsables des différences observées en s'appuyant sur la génétique comportementale en explorant les variables physiques et culturelles.


La loi générale en psychologie différentielle vise : les capacités, le potentiel, la créativité, la personnalité, le bonheur et la santé.


Ses champs d'étude sont : l'éducation, les activités professionnelles, la santé (personnalités, qualité de vie, estime de soi), l'économie (étude marché et marketing). Elle vise à établir une synthèse entre des approches générales différentielles. Une fois fait, elle permet la création d'échelles ou de grille de diagnostics du normal et du pathologique.


Ses ambitions sont : d'adapter les pédagogies et de permettre le développement ou l'accompagnement des individus qui en bénéficient.


les caractéristiques psychologiques étant non directement observables, il convient d'élaborer des hypothèses pour en inférer des traits objectivement perceptibles. Pour y parvenir, le psychologue élabore des tests. Ils sont les instruments d'observation qui possèdent la qualité de standardiser la situation de passation, la consigne et son évaluation.


Ces tests sont sous-tendus par deux concepts indispensables :

  • la psychométrie qui englobe l'ensemble des théories et des méhode de mesure en psychologie ;

  • La méthode des tests qui vise à évaluer les caractéristiques psychologiques (traits de personnalité, processus cognitifs et aptitudes abstraites ou concrètes) ; mettre en évidence l'existence de différences individuelles stables dans le temps et l'espace.


4. La psychologie sociale

psychologie sociale

La psychologie sociale est la discipline qui traite des comportements, jugements et affectes des êtres humains en tant qu'ils sont membres de collectifs sociaux.


Ses objets d'étude sont :

  • L'influence d'autrui sur la performance individuelle et collective ;

  • Le comportement et l'intégration dans les groupes, les communautés et les organisations ;

  • La persusation et la propagande ;

  • Les relations intergroupes sociaux et autres stimagtes sociaux.


Le psychologue social concourt à différentes missions selon le milieu. Dans l'environnement entrepreneurial, elles commencent par une étude de l'environnement, en vue d'y apporter des remaniements / des améliorations. Porteur et apporteur de connaissances, il mène des opérations de formulations pour sensibiliser, ouvrir la conscience aux jeux psychologiques en tension dans les relartions interindividuelles. Cela pour ainsi permettre aux personnes de prendre conscience et maîtriser leurs pensées, leurs sentiments et émotions. L'idée étant que le bien-être d'un seul profite à tous. Outre l'analyse du cadre et la formation de ses membres, le psychologue effectue des recherche en vue de saisir les mécanismes en jeu dans les différents objets détudes mentionnés plus haut. Enfin, après ce temps d'étude, qui peut aboutir après un laps de temps plus ou moins long, vient le temps de l'intervention.


Celle-ci peut prendre forme dans différents domaines professionnnels. Dans le secteur social, elle vise à susciter l'adhésion et la coopération entre les membres. Dans le secteur individuel, elle vise à permettre une intégration idéale de l'invidu à son environnement. D'autres domaines peuvent aussi être pensés pour son exercice : la famille et sa systémie, la médiation et le secteur environnemental.


5. La neuropsychologie

neuropsychologie

La neuropsychologie est une discipline qui vise à étudier les rapports entre l'activité mentale et le cerveau.


Le rôle du neuropsychologue est d'évaluer la nature et l'ampleur de l'atteinte des fonctions cognitives telles que la mémoire, l'attention, le langage... Celle-ci pouvant être affectée consécutivement à un dysfonctionnement du cerveau, provoqué par un chox ou une maladie. Ses outils de travail pour y parvenir sont les entretiens cliniques et les tests neuropsychologiques.


Son objectif premier est d'évaluer et d'estimer quelles sont les capacités cognitives affectées par la ou les lésions causées au cerveau. Un fois l'analyse effectuée, c'est de déterminer les fonctions qui ont été préservées. Ce constat permetttra de voir quelles dimensions de la vie du patient sont affectées (personnelles / professionnelles). C'est aussi voir s'il y a des symptômes relatifs à une pathologie qui auraient des incidences sur l'humeur et les comportements.


les tests employés ont été élaborés par le recours à la psychométrie évoquée plus haut dans la psychologie différentielle. D'où leur aspect standardisé dans le fond et la forme. Par l'intermédiaire des tests, les résultats du patient sont confrontés à ceux de sa population de référence et des patients ne souffrant d'aucun trouble ou affection cérébrale.


L'enjeu de l'évaluation étant de dresser un instantané des fonctions cognitives que sont : la mémoire, le calcul, le langage, les capacités visuelles et spatiales, la dextérité manuelle, l'attentin et les fonctions executives (aptitudes cognitives servant à mener des actions contrôlées en vue d'atteindre un ou des buts visés).


Conclusion

L'interrelation des sous-disciplines de la psychologie sont ici manifeste. Là où l'une vise à l'élaboration, l'autre vise à sa passation dans un but visé. Le travail du psychologue pouvant se faire dans l'intérêt de toute population d'âges. Et ce dans un nejeu de mieux-être, tant au plan individuel que collectif. là où certains psychologues se spécialisent dans la recherche, d'autres visent l'exercice pratique. Cependant, l'un n'excluant pas l'autre, c'est souvent à un va-et-vient entre théorie et pratique, entre analyse et remaniement auquel le psychologue est invité. Pour parvenir à la réalisation de ses missions, il peut s'appuyer sur ses connaissances, qu'il est amené à à sans cesse remettre au goût du jour. Même si l'activité libérale peut laisser sous-entendre un isolement, la dimension de l'alliance thérapeutique et le recours à l'intervention d'autres professionnels, l'inscrit dans une démarche de prise en charge globale et pluridisciplinaire. La finalité visée étant toujours de venir accompagner et soulager le mal dont le patient se trouve porteur.


Schéma de synthèse

les sous-disciplines de la psychologie - schéma synthèse

Pour aller plus loin

les sous-disciplines de la psychologie - bibliographie

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